La route fut malheureusement longue pour arriver jusqu'ici. Ne possédant pas de monture, et ne sachant si il y avait une possibilité d'en obtenir une, le jeune homme devait faire la route à pied en courant. C'était comme une sorte de tour du monde, dans ce jeu qu'est Renaissance. Après cette course, il n'aurait plus qu'à visiter une seule des régions, celle la plus au nord. Machukuo.

Après quelques jours alternant courses et pauses, le jeune homme avait déjà traversé la frontière de la région d'Amyrabad entrant alors à la Nouvelle Nuln. Le changement n'était cependant pas radical. La belle verdure disparaissait peu à peu au fur et à mesure où il s'approchait de cette nouvelle région. Cette verdure laissait place à de la roche, et quelques arbres.
La Nouvelle Nuln était reconnue pour ses rues insalubre, mais encore bien plus par son armée irréprochable. Peut-être que notre personnage aura l'occasion d'observer cette armée de plus près que par des rumeurs.

Le voyage était alors très éprouvant. Et il ne fallait pas oublier qu'il y avait le retour à faire. Il ne pouvait pas se permettre de rester dans une région autre que celle d'Amyrabad. Il avait son échoppe à tenir !

Après quelques heures passée à courir, et à se reposer, sous ce soleil tapant, Dosu était enfin arrivé à la Nouvelle Nuln. La ville était fortifiée, composée de pierre et de bois, mais n'était pas si grande que les autres villes. Le jeune homme entra alors par la grande porte, observant alors les rues.
Elles étaient beaucoup moins entretenues que celles de la ville d'Amyrabad. Il n'y faisait visiblement pas bon vivre. Les rues étaient sombres, même si cela allait bien avec le style de Dosu, qui avait d'ailleurs mit sa capuche et passait donc pour un homme plutôt louche, c'était déplaisant. Beaucoup fuiraient sûrement cette ville, surtout qu'en se rapprochant des auberges on pouvait remarquer la présence d'hommes bien alcoolisés. On pouvait lire sur le visage de certain qu'ils nous voulaient du mal. Et pire encore, les prix des chambres étaient légèrement supérieur à ceux d'Amyrabad, pour un état certainement médiocre au vue de l'état des rues.

Mais il n'avait pas le choix. Il faisait déjà nuit. Et le voyage était épuisant. Par conséquent, il fallait bien passer la nuit quelques part ...
Il était cependant hors de question de payer une auberge, pour avoir une chambre sale. Dosu avait une petite idée derrière la tête.

Il se dirigea donc dans une auberge, ne retirant alors pas sa capuche, dissimulant ainsi son visage. Les alcooliques ne lui avaient même pas adressé un regard. Et il n'y avait pas l'ombre d'une secrétaire d'accueil. C'était tant mieux. Le jeune homme monta alors discrètement, posant alors chaque pied délicatement sur une marche des escaliers, tentant de monter dans le moins de bruit possible.
Une fois arrivé en haut, il était entré dans un couloir assez poussiéreux. Le balais ne devait pas avoir été passé très souvent. Le ménage devait être négligé.
Il fit quelques pas, se positionnant en face d'une porte, de bois. La serrure avait déjà été forcée. Comme la majorité des autre portes, en fait.
Ca s'annonçait plutôt bien, ainsi il pouvait entrer dans cette chambre sans avoir à forcer une serrure.

La chambre n'était composé que d'un lit double, et d'une armoire. Il y avait autant de poussières que dans le couloir. Et le lit était mal fait. Cependant, ça allait être suffisant. Qui refuserait un bon matelas, qu'il soit fait de plume, de paille, ou de laine, alors qu'il a dormi plusieurs jours dehors à terre, ou sur des branches ? Personne.

Le jeune homme referma alors la porte, déplaçant ensuite l'armoire légèrement devant la porte afin de la bloquer. Ainsi, il n'était possible de l'ouvrir qu'une fois l'armoire retirée.
Après avoir prit cette précaution, il s'allongea doucement sur le lit, et ferma les yeux pour s'endormir quelques minutes après. Passant alors une nuit agréable, ce qui n'était pas le cas des jours précédents.

Le réveil fut cependant rude.
Quelqu'un criait devant la porte qui était bloquée. Menaçant d'appeler l'armée. Il devait être à peu près six heure du matin.
Dosu se leva alors brusquement, perdant l'équilibre un instant, s'étant levé trop vite. Et, sans bouger l'armoire qui bloquait la porte, le jeune homme ouvra la fenêtre, pour finalement s'y prendre par le bord, avec les main, pour tomber d'un peu moins haut. Puis vint la chute. Elle était d'environs deux mètre vingt. EElle ne fit pas grand mal, le jeune homme avait effectué une roulade à l’atterrissage.
Il se releva ensuite, repositionnant sa capuche sur sa tête, observant la rue. Il n'y avait personne. Du moins, personne de visible qui l'avait prit sur le fait.
C'était alors l'occasion. Il reprit la marche, sortant ainsi de ce quartier délaissé, et de cette ville fortifiée, pour reprendre sa route vers Samarkhande comme si rien ne s'était passé.