Trois, bon c'est un peu comme deux, mais moins que quatre. J'ai la vague impression que dès que le nombre de sangsues passe les deux je n'ai pas le choix, je suis contrainte soit de prendre des coups, soit de fuir comme une lâche. Voir un peu des deux. Enfin soit, je commence tous mes combats par une course dans l'autre sens donc cela devient vite une habitude on va dire. Tout comme ma première action une fois qu'ils me rattrapent par la suite, c'est de mitrailler l'un d'eux de coup pour vite l'éliminée, cela fait toujours ça de coup en moins dans la figure.

J'ai même le temps de commencer à savater sévèrement le second de ses larrons pour lui faire cracher ses points de vie, même s'il arrive juste avant de mourir à faire de même avec les miens et il n'est pas seul. Pas d'originalité, il a pris ses trois coups comme les autres, deux tailladant ses polygones texturés et un troisième finissant le travail comme il se doit.

Il ne reste plus qu'un seul guignol et il va aussi avoir le droit à ses coups comme tout le monde, moi comprit, sauf que j'y survis. Un premier coup perfore son corps juste au-dessus du gouffre béant qu'est sa gueule, un deuxième en dessous. Puis je saute par-dessus lui et l'empale sur ma lame, comme on le ferait avec un morceau de viande récalcitrant avec une pique à brochette. En parlant de brochette, je me permets une pause déjeunée caché dans une partie du marais... Bourbier ? Peu importe, avant de retourner exterminer ces viles choses.

Il fallait bien que ça arrive à moment donné où un autre... Même si je m'étais dit quel es groupes de monstre n'étaient peut-être constitués que de quatre monstres au maximum comme le sont les groupes de jouer... Ce n'est pas le cas. Cinq, j'ai bien intérêt à courir et frapper quand ils me rattrapent si je veux avoir une chance d'en rechaper.

Si j'étais dans la réalité.... Oui, je serais déjà morte depuis longtemps sérieusement, mais surtout, je me serais fait les jambes ! Décidément, jouer à l'épée courte c'est aussi apprendre à se replier très pour ne pas dire trop régulièrement. Il faut dire que tant que je n'aurais pas la compétence qui me permet de manier à la fois un bouclier et une épée je vais devoir faire ainsi. Surtout qu'il aura fallu attendre jusqu'à maintenant pour enfin avoir des minerais qui vont me permettre d'améliorer mon fichu matériel de newbie bleu comme le ciel !

Bon, je sais que le kitting c'est loin d'être glorieux, mais une fois encore je m'en fiche c'est le résultat qui conte dans l'immédiat. Je vois mal les monstres s’écrouler de rire à mon passage parce que j'utilise ces techniques et même si, cela serait un avantage pour les détruire plus rapidement. Par six fois, il aura fallu que je les laisse me rattraper alors que je cours à perdre mon souffle, me tournant au dernier moment pour les frapper, avant de repartir de plus belle.

La première fois, en sautant entre deux rochers j'ai profité de mon élan pour frapper la chose dans le mouvement, puis la lacérer sur le côté en reprenant de l'élan pour repartir. Le second coup, l'un d’eux a essayé de me barrer la route en sautant par-dessus... Mauvaise idée puisqu'il m'a laissé toute la latitude pour le finir alors que j'ai réussi à égratigner un de mes poursuivants. La troisième fois, je me suis arrêté devant un arbre mort, donnant un coup sur une des sangsues et la laissant s'écraser contre l'autre mort végétal lui avant de finir par le poignarder a la lame longue en repartant ne laissant qu'un corps disparaissant.

Les trois suivantes, hé bien... Bien qu'ils soient moins nombreux, ils n'en étaient pas moins dangereux donc j'ai continué sur cette lancée. Le but c'est d'arriver à un ou deux adversaires valides ou non pour finir vite sans prendre de coup trop méchant. L'un d'eux, enfin des trois qui restent me dépassent par la gauche, un autre reste a ma droite... Du coup en pensant que cela ne peut pas être une tactique visant à m'orienter, je vais à droite sans oublier de percer deux fois le panneau mouvant de deux coups d'estoc. L'avant-dernière fois, ils refont la même, droite et droite... Demi-tour ? Ils veulent me faire retourner en arrière où c'est un hasard ? Peut-être qu'ils ont une zone délimitée ? Ah non ! Je ne veux pas que le combat soit annulé et qu'ils disparaissent sans récompense.

À droite toute capitaine, avec des coups en récompense de leurs avertissements, deux sourires supplémentaires pour le rabat-joie sur la droite encore. Celui-ci disparaît, et le nombre d'opposants a bien réduit, c'est le dernier tour a jouer la fille de l'air en partance pur très loin vers là-bas. Au dernier moment alors qu'ils continuent de me suivent, je me retourne et dérape un peu sur le sol aux niveaux changeants et putrides... Cela pour envoyer une volée de coups finale aux deux derniers en lice. Il serait dommage de faire attendre leurs copains dans le paradis des données... Bref. J'illumine le premier d'une fin rapide et en trois actes. Le début en lumière, l'élément perturbateur sous la forme d'une entaille captivant sa vie et le grand final le tranchant en deux.

Il ne reste plus que lui et... Bah il n'est pas plus réactif quel es autre, programmation et tout on va dire. Tant mieux pour moi, il n'attend que la fin pour me donner ma juste rétribution après les avoir constellés de coups. Comme il avait déjà pris une belle balafre, il n'a le droit qu'ont deux derniers pour finalement l'envoyer ailleurs si j'y suis et surtout parce que je n'y suis pas ! Coup gauche, puis trépanation.

Décidément, j'ai un bon rythme, essayons de le garder et de ne pas mourir pour ramener tout cela en ville.

Encore un trio de comique, à force de les massacrer je n'ai même plus peur. Quand je pense qu'au début dès que ça dépassé les deux monstres je paniquais... Bon en même temps je ferais moins la maligne s'il y avait encore les élites qui pouvaient débarquer comme bon lui chante et venir me massacrer.

Bon, je recule à une certaine distance pour les faire crapahuter un peu et quand le premier et là, je lui offre sa surprise. Qui s'est qui est près pour son bourre-pif mystère ? Et hop, directement entre les deux tas étranges qui doivent être des yeux, ou tout autre organe sensoriel d'un type ou d'un autre. Je donne un coup contre l'arrière de la garde pour enfoncer davantage la lame puis un troisième qui la fait entrer entièrement sans sa caboche... Je ne sais pas s'il avait un cerveau, mais maintenant il n'a plus rien.

Bon, les deux autres ne l'entendent pas de cette oreille, ou ne l'entendent pas du tout, en tout cas ils me croquent un bon coup. Cela ne m'empêche pas de fouetter l'air de ma lame dans un concert entièrement dédié à la mort qui leur est réservée. Deux grosses entailles plus tard par la droite puis la gauche suivie d'un bon gros découpage de chair, un autre disparaît dans les abysses puants de ce lieu. Sans imagination le dernier s'apprêter à venir trouver sa pitance, mais moi je n'en ai pas envie, alors il a aussi le droit à ses droites armes à la main. Taille, estoc et trépanation encre c'est classique, mais efficace.

Je devrais avoir assez maintenant non ? Encore deux trois combats et j'arrête pour aujourd'hui, je commence à vraiment être crevé de les crever.

Je commence à manquer d'expression pour dire qu'ils sont trois d'une manière pas trop évidente et stupide... Et dire que c'est trois cadavres serait faux puisqu'ils ne resteront même pas a terre et heureusement sinon cela serait une vraie fosse commune à ciel ouvert a force... Qui attirerait un nombre incroyable de charognard et autres bestioles.

Enfin soit, avant-dernier combat de la journée, yé recule, ils avancent, je martèle de coup et un mort. Oui enfin, des coups, des coups toujours des petits coups... Même si ce tranchant de grandes ampleurs amélioré par l'attaque de lumière n'est pas si petit comme coup. Celui-ci suivit de deux coups en taille, on dirait presque que j'ai lancé d'un côté à l'autre ma lame comme un prêtre le ferait avec un rosaire en criant à un démon de reculer...

D'ailleurs en parlant d'exorcisme, je me sens une petite poussée sanguine incontrôlable qui me force, même si ça ne change rien au final, à me jeter comme une forcenée sur l'un de deux restants pour lui apprendre la vie et finalement faire précipiter la non-existence de celle-ci. Deux coups de taille et un d'estoc dit autrement, mais sous le coup de la colère hein ! Oui, je crois que j'en ai assez, dès que c'est fini je me dirige vers la route, je devrais avoir un à deux combats avant de pouvoir rejoindre la civilisation.

C'est surement cela qui fait que je prends de plus en plus de risque pas forcément utile... Mais jusqu'a présent cela ma bien servie en réalité. Bon, plus qu'un dernier bougre, un coup dans les gencives, même si la lame est plus dangereuse que le poing. Puis je le taillade à deux reprises parce que je manque tout simplement de patience.

Il est temps de me diriger vers la route, je vais certainement rencontrer encore quelques sangsues avant d'y parvenir d'ailleurs.

Vous n’auriez pas pu être deux ou quatre pour me faire plaisir... Encore une trinité de morceau de viande qui va gaiment à l'abattoir... Ah tiens ! Je n'avais pas encore utilisé cette expression il me semble. Enfin soit, recule, eux avancent, ils perdent du temps, je frappe, pan. Mais on ne va pas résumer ce combat à cela n'est-ce pas ? Même si c'est tentant parce qu'à peu près, c'est cela en fait.

Bon, victime numéro une reçoit deux belles entailles giclant son intérieur trop à l'extérieur et disparaissant à la troisième. Je frappe deux fois d'estoc un des deux derniers, a ce moment là, il se jette sur moi comme s'il me supplier de mettre fin à son supplice en m’embrochant de lui-même sur mon instrument de mort numérique... Parfois il ne vaut mieux ne pas chercher à comprendre n'est-ce pas ?

Quant au dernier, je tourne autour pour le lyncher de coup ici et là, il essaye vainement de suivre la cadence, de se tourner sur lui-même... Finalement il s'effondrera alors qu'il était sur le point d'anticiper le tour suivant pour m'attaquer, bel effort, mais en vain monsieur le monstre. Bon ! J'ai plein de choses dans mon inventaire, mais j'ai aussi et surtout un bon et long bain bien mériter à prendre avec ma protégée dans la joie et la bonne humeur, un repas chaud... Beaucoup de conversation et finalement demain, nous irons ouvrir la boutique youhou !