Je me demande combien de ses monstres il peut rester dans la fonderie. j'ai bien du en tuer une dizaine, plus peut être ? Je n'ai pas compté.

Ils ne peuvent rien contre moi mais si ça continue je vais finir par fatiguer. Ou pire, ébrécher ma lame sur le corps de pierre de ces montres. Et les tuer à la main risque de ne pas être vraiment aisé.

Mais bon, en attendant ils défilent l'un après l'autre, et tout ceux qui croisent ma route retournent instantanément à un rythme minéral classique qui n'admet pas de bestioles mouvantes dans sa classification de genre.

D'une double frappe j'ote une vie de plus au genre cailloux. Tournant sur moi même comme une toupie je fais exécuter à mon sabre une frappe circulaire à hauteur de tête, et ce a deux reprises. Tranchant d'abord le sommet du crane du monstre comme on ouvre une pastèque, puis frappant ensuite juste en dessous à la seconde passe, lui tranchant la tête.

Combat:

Un nouvel esprit se dresse à coté de moi. Comme si les plus coriaces n'apparaissait que périodiquement, à la mort des autres...

Aucune importance, ils sont tous égaux devant ma lame. A peine tiennent'ils un peu plus longtemps que les autres plus classique.

Ma frappe du météore lui fait voler un coin entier du crane quand je le frappe d'un coup de taille en diagonale.
Laissant descendre ma lame vers le col je lui impose un brusque changement de direction, qui la fait revenir soudain vers sa jambe la plus proche que je pulvérise, l'obligeant à mettre un genou en terre sur le moignon qui lui reste pour ne pas tomber.

Puis m'acharnant sur le monstre au sol, j'ignore son attaque qui vient s'écraser contre mon armure pour lui assener une paire de coups frappant sucessivement l'épaule puis le crane, et qui le renvoient rapidement rejoindre la longue liste des ses camarades quelque part dans une liste quelconque de mon journal.

Combat:

Un changement d'ambiance me fait soudain me tendre, en alerte...

Les bruits, les bruits ont changés. De la rue, quelque part derriére moi, me parvient un coup de sifflet étouffé mais encore strident. Puis d'autres.

Comme toujours, la cavalerie arrive après la guerre.

A l'entrée de la fonderie retentissent des sifflets plus proches, de nombreux bruits de pas sur le sol, des cliquettements d'armes, des voix essoufflés ou excités.

Maintenant que j'ai a moi tout seul quasiment débarrassé la zone de ses monstres et intrus, la vaillante milice de Manchukuo vient réclamer sa part de gloire et prendre part héroiquement à la fin prévisible de la bataille.

Comment leur en vouloir ?

Ils suivent leur voie, et moi la mienne...

Je rengaine mon sabre, attendant quelques instants que les premiers soldats me rejoignent pour leur indiquer d'un geste le reste de la marche à suivre avant de rebrousser chemin en leur laissant la maitrise du terrain...

De mon coté, j'ai un repas a terminer