Des monstres !
La fonderie est attaqué !
Fuyez !
Sauve qui peut !

Détournant le regard de l'homme en face de moi je me tourne vers la rue ou déferlent soudain une marée de gens hurlant et gesticulant. Et me penchant par dessus la balustrade qui protège la terrasse ou je finis de manger de la rue, j'attrape un des fuyards par le bras.

Lâchez moi lâchez moi !
Du calme, qu'est ce qui se passe ?
Des monstres ? Des monstres attaquent la fonderie !
La fonderie ?
Au bout de la rue, c'est la qu'on transforme tout le minerai des mines en bon acier.
Et ?
Et des monstres ont surgis des livraisons et nous ont attaqués ! Il faut fuir et prévenir la garde !
Au bout de la rue hein ?
Mais ? Vous êtes un samourai ?!
Oui.
Alors vous pouvez faire quelque chose ?
Oui.

D'un signe de tête je signale a mon interlocuteur que notre discussion est remise à plus tard. Et attrapant mon sabre pour le ceindre a nouveau à mon coté, je me lève, et descend dans la rue.

Les esprits de minerais je commence à connaitre. Ce sera facile de ramener l'ordre la bas.

Remontant le flot de fuyards comme un poisson remonte le courant d'une rivière, je me fraye un chemin vers le bout de la rue et l'énorme bâtiment fumant qui s'y trouve. L'avantage d'une fonderie c'est que c'est visiblement facile à trouver, même quand on ne maîtrise pas les arcanes de la métallurgie.

Seul a marcher dans cette direction je me retrouve rapidement isolée quand je finis de croiser les derniers fuyards, et me retrouve rapidement devant une gigantesque double porte ouvrant sur les entrailles de l'usine. A l'intérieur, des salles immenses remplies de machineries complexes, haut fourneaux, rails, wagonnets, grues.

Vue la fumée et la chaleur, tout comme l'immobilisme des mécanismes, il parait évident que toute l'installation vient d’être arrêté. Probablement par un ouvrier en fuit plus consciencieux que les autres.

Un bon point, ça rend la situation plus simple, et la reconnaissance des ennemis plus facile.

Même si les monstres de métal n'ont pas vraiment une chance d’être confondu avec quoi que ce soit.

Quand à leur discrétion... En voila un déjà un qui vient à la rencontre de son destin et de ma lame.

D'un geste j'active mon overdrive, appréciant la sensation de puissance qui court soudain dans mes veines. Et profitant du surcroît de puissance et de vitesse, je fonce sur le monstre.

Mon sabre décrit un arc de cercle ascendant depuis mon dos, montant à la rencontre du visage de l'esprit de métal, le balafrant d'une large entaille diagonale avant même qu'il ait pu esquisser un geste de défense.

Une ses mains monte à ma rencontre pour m’attraper, mais il est lent, beaucoup trop lent. Et ma lame arrivant à l'apogée de son mouvement je la bloque d'un coup sec. Exécutant la volte de l'hirondelle, mon nodachi change brusquement de direction pour redescendre comme un couperet de guillotine. S'abattant droit sur le sommet du crane du monstre ou il s'enfonce dans un bruit sourd. Le fendant en deux jusqu'a atteindre la naissance du cou.

Le monstre disparaît, au suivant.

Combat:

Gardant activé mon bonus de vitesse je n'ai qu'a me tourner quand le monstre suivant surgit de derrière une structure et se jette sur moi.

Mes pieds se déplacent, glissant en cercle jusqu'a la position parfaite pendant que mon sabre se lève au dessus de ma tête dans la position de la grue? Et alors que le monstre est a deux mètres, je frappe. Suivant une trajectoire parfaitement contrôlée, la lame fond sur le monstre dans l'espace qu'il faut a un colibri pour battre des ailes. Et alors qu'il commence seulement à lever le regard vers mon arme, celle ci se plante juste au centre de ce qui lui tient lieu de front. Y creusant une faille béante et crevassée.

Et alors que surpris par la violence du coup le monstre est stoppé net dans son élan, je retire ma lame de son crane d'un coup sec du poignet.

Et balançant mon sabre sur le coté d'un geste ample, je prends de l'élan pour asséner au monstre un coup de taille fulgurant a la base du cou qui le décapite net. Envoyant sa tête métallique voler à plus de dix pas et le ramenant immédiatement à un petit tas de minerais.

Combat:

Un bruit sourd de pas lourd derrière moi. Un autre monstre qui s'approche lentement de sa mort. Pauvres bestioles scriptées et impuissantes...

Levant mon sabre a bout de bras je pousse un hurlement guerrier qui se répercute dans l'usine silencieuse, provoquant en retour grognements et mouvements. Les monstres ont entendus mon défi et y répondent, ils arrivent.

Et quand j'entends le monstre derrière moi faire un pas de plus, je me retourne. Et je frappe.

D'un bond je virevolte, tournant en l'air pour face au monstre, brandissant haut mon épée pour l'abattre sur le sol. Accroissant encore ma vitesse de frappe par ma vitesse de chute. Et quand mon nodachi heurte le sol, tout le sol de l'usine entre en éruption comme si un obus venait de traverser le plafond pour venir heurter le sol
La terre tremble, le sol explose, des éclats sont projetés partout et et l'onde de choc pulvérise le décor et le monstre avant même qu'il ait pu faire un geste pour m'attaquer.

Combat:

Plus de monstres dans la pièce, tendant l'oreille je me focalise sur le bruit de mouvement le plus proche. La bas, dans cet autre salle.

Quelques pas de courses, je me glisse sous un rideau métallique en poussant un nouveau cri de défi.

TORA TORA TORA !

Devant moi un monstre de minerai me regarde glisser au sol, et se tourne pesamment vers moi pour m'attaquer. Comme pour les autres, je ne lui en laisse pas le temps. Bloquant ma glissade je me redresse souplement, lame prête à attaquer. Et je frappe.

Tenant fermement mon sabre à deux mains, pointe vers le sol, je traverse une nouvelle fois le ciment de l'usine, y relâchant toute l'énergie destructrice de la Frappe qui fend la Terre. Et c'est une nouvelle fois le coup de poing familier venu des profondeurs de la terre qui tord le sol, fait exploser le ciment, détruisant tout ce qui se toruve autour de moi en laissant à la place un véritable cratère.

Je me demande combien il y en a ?

Un de moins c'est sur.

Combat:

Je cherche une nouvelle cible quand une porte blindée s'arrache d'un mur proche, laissant place à un esprit de minerai plus gros et plus coriace. Pas encore assez, jamais assez.

Il tend une main vers moi et je me décale d'un rapide pas glissé, passant sur son flanc pour abattre mon sabre sur le membre et le trancher net sans provoquer la moindre réaction a part un ralentissement notable, le temps qu'il s'aperçoive qu'il ne peut plus m'attraper de ce coté la.

Le monstre se tourne pour me suivre et ma technique météor lui tranche le torse d'un coup de biais donné de haut en bas. Creusant dans la matière une tranchée profonde. Tournant sur moi même pour ne pas perdre la vitesse de mon sabre, je frappe a nouveau, plus haut, enfonçant ma lame dans son cou d'une frappe en biseau, et m'enfonçant jusqu'au milieu de sa poitrine...

Je tarde à retirer ma lame, trop profondément enfoncé dans ce corps trop dense, et il me frappe à l'épaule de son autre main. Me donnant involontairement le choc qui me dégage mon sabre et me permettant de frapper de l'autre coté, d'une nouvelle frappe de biais qui le fend sous le cou et va rejoindre la précédente entaille.

La bête s’arrête, sa tête bascule en arrière, et il disparait.

Combat:

Derrière le monstre un autre se presse pour me rejoindre. Se presse. Essaye. Se hâte avec lenteur peut être ?

Dans tous les cas je suis sur lui alors qu'il est encore en train de passer le chambranle de la porte démolie par le précédent. Et profitant honteusement de l'avantage que j'ai a me trouver dans une pièce dégagée alors qu'il s'extirpe d'un espace un tantinet trop étroit pour lui, je frappe.

D'estoc d'abord. Pour ne pas heurter la cloison.

Je pointe mon arme sur ce qui serait le cœur chez tout humanoide normalement constitué, et je frappe. Embrochant le monstre en lui passant un mètre de bon acier en travers du corps, sans effet notables.
En fait ça ne ralentit même pas sa progression...

Aucune importance, d'un pas je recule, retirant mon sabre et l'armant largement derriére moi. Et alors que le monstre tend ses bras vers moi, il finit de passer la porte et se retrouve de mon coté du mur.

Laissant libre place a un balayage rapide de ma lame qui lui passe dans la gorge si vite que bien que tranchée net, sa tête reste en place comme si je ne l'avais pas touché.

Puis il meurt.

Combat:

Je change de pièce, repérant immédiatement un nouvel ennemi et courant l’assaillir sur le champ.

Prenant appui sur un tuyau jaillissant du mur je me projette en l'air, bondissant droit sur le monstre en levant haut ma lame pour l'abattre de toute la puissance combinée de mon mouvement et de ma frappe.

Mon sabre étincelle et simple un instant s'enflammer, se parant des lueurs des fonderies autour de nous, avant de s'enfoncer brutalement dans le haut du corps du monstre.
J'ai frappé l'épaule, la zone la plus facile à atteindre, et en biais, dirigeant ma lame vers l'extérieur du corps pour ne pas qu'elle reste coincée dans le monstre...

Coupé comme par un fil invisible, le bras du monstre tombe par terre et emporté par mon élan je le croise et passe dans son dos.

Et me réceptionnant souplement sur le sol de ciment je frappe derriére moi sans même regarder.

Ne faisant que ressentir le choc sourd de ma lame trouvant sa cible. Suivi une seconde plus tard de la sa libération, signalant qu'un nouveau monstre vient de mourir et de disparaitre.  

Combat:

Chutant d'une plateforme en hauteur, un monstre s'écrase à coté de moi en éparpillant des éclates de métal et de pierre un peut partout autour de lui, puis entreprend lentement de se relever.
Encore un de ces métaux plus coriace que les autres... Levant mon arme avant qu'il ne soit prét à m'attaquer, je lui tombe dessus comme la foudre, pour lui délivrer sur le champ une avalanche de coups.

Ma frappe météor lui entaille le bras au point de quasiment le décrocher. Une frappe de taille lui enfonce un coté du crane, le laissant avec une faille en biseau qui le fait ressembler à un tronc d'arbre attaqué par des bucherons puis laissé en plan.

Tournant sur moi même en un éclair je frappe l'autre coté, achevant de détruire presque complétement ce qui lui sert de tête avant de me préparer à l'achever.

Non sans qu'il tente au passage de me saisir pour m'attirer assez prés pour me broyer les os. Mais si son coup m'atteint il ne fait que me blesser, et j'ai tout loisir de lui offrir un coup magistral en retour.

Une frappe directe et vertical qui vient détruire les restes de sa tête et le renvoie instantanément à sa forme caillouteuse.

Combat:

N'ayant pas de temps à perdre avec le suivant je ne m'attarde pas. Je me glisse dans un couloir menant à une autre aile du batiment, et repère instantanément le monstre massif qui en bloque la sortie à l'autre bout.

HAI !

Et sans faire de fioritures je pousse un hurlement guerrier et me met à courir à sa rencontre.

Ma lame trainant sur le sol dégage une gerbe d'étincelle qui donnent l’impression fugace de la porte au rouge, la rendant encore plus impressionnante et mortel, puis arrivant sur le monstre, je frappe pour tuer.

Ma lame fend l'air juste devant le monstre, mais ce n'est pas lui qu'elle vise, se contenant d'atteindre le sol avec la force d'un poing de géant. Tout autour de nous la terre se secoue et tremble, faisant bondir tout ce qui n'est pas solidement riveté au sol, et projetant même en l'air le monstre de minerai.
Le couloir se creuse d'une faille béante qui le traverse presque d'un bout à l'autre, et quand le monstre retombe c'est pour s'effondrer en un tas de gravats, tué net par la puissance de l'onde de choc dégagée par la frappe qui fend la terre.

Combat:

Je déboule dans une nouvelle salle et la traverse comme le vent, sans même cesser de courir. Filant droit sur le monstre unique qui s'y tient, et ne marquant guère qu'un court ralentissement en arrivant à son niveau et en le croisant.

Juste le temps de deux battements de cœurs, deux battements de cœurs et deux attaques.

La premiére qui lui fend le torse au moment exact ou j'arrive à sa portée, projetant des éclats de minerais et de pierre tout autour de nous pendant que ma lame étincelante ouvre une crevasse qui va de son bras à sa jambe opposée.

Et la seconde, alors que je l'ai dépassé dans un souffle et que ma lame fait un tour au dessus de moi, un grand arc qui lui fait décrire une courbe pour une frappe de taille derriére moi qui va décalotter le monstre aussi proprement et nettement qu'un laser.

Lent.

Inutile.

Et mort.

Combat:

Un monstre se dresse sur ma route, tentant de m’arrêter ou de me ralentir. Tentant de me saisir et de me combattre alors qu'il n'est rien qu'un tas de minerai en sursis.

D'un large coup de taille je ramène mon sabre devant moi, frappant la jambe la plus proche que mon nodachi tranche net à trente centimètres au dessus du sol.

Soudain privé de son appui le monstre vacille un instant, puis bascule, s'étalant de tout son long sur le sol dans un fracas apocalyptique.

Déjà il se relève à la force des bras, cherche à pivoter pour m'avoir en face de lui, je ne lui en laisse pas le temps.

Mon sabre pivote entre mes mains, pointe vers le bas, dirigé sur le dos du monstre. Et sautant sur la bête a pieds joints je plonge mon sabre dans son dos, le traversant de part en part et le clouant au sol comme un poisson chat au fond d'une barque.

Et d'une brusque cassure du poignet je fais tourner ma lame dans la plaie, l'agrandissant assez pour le tuer net.

Combat: