De Nuln j'avais embarqué sur un autre vapeur marchand de Manchukuo. A destination d'une autre capitale Javikholm, cité des glaces et des hommes venus du Nord.

Pas forcément mon premier choix de destination d'ailleurs. Mais les routes commerciales étant ce qu'elles sont, le navire sur lequel j'avais embarqué pour rentrer à la capitale s’arrêtait en chemin pour divers tractations commerciales.

Pourquoi pas ?

Pour l'instant nous avancions dans des brumes compactes et glacés. Prudent, le pilote longeait la cote, nous laissant entrevoir des formes d'arbres fantomatiques surgissant de la brume comme de sinistres guetteurs.
Les marins paraissent inquiets. Ils parlent de fantômes, d'esprits, de morts vivants.

Dans le doute je reste sur le pont, prêt à tout éventualité.

Les créatures que j'ai affrontés pour l'instant n'avaient rien de vraiment mystique. Mais on ne sait jamais, après tout je n'ai pas lu le bestiaire...


Je tourne la tête en entendant un pnj pousser un cri, le temps de regarder dans la direction qu'il indique et le bateau pousse soudain un hurlement de bête blessé et s’arrête net, nous jetant tous au sol.

-On a heurté un banc de sable !
-On est échoué !
-Des monstres !

Le temps de me relever et déjà je perçois un mouvement dans l'eau, tout contre la coque du navire. Pas le temps de pousser un cri d'alarme, déjà la bête a bondi sur le pont, éventrant un marin de ses griffes en retombant. Et laissant le malheureux se tordre de douleur au sol pendant qu'elle cherche une autre cible. Moi !


La bête qui rampe sur le sol ressemble à un gigantesque vert. C'est annelé, surement coriace, et équipé de griffes tranchantes à chaque anneau et d'une paire d'impressionnantes pinces au niveau de la bouche. Heureusement ça n'a pas l'air si rapide ou si agile que ça sur la terre ferme.

Je saisis mon sabre, assurant une prise à deux mains pour assurer un maximum de dégâts, et pendant que d'un signe j'indique aux marins de se réfugier à l’arrière, je reste seul sur le pont face à la bête qui me repère, et se jette sur moi. Et je l'attends de pied ferme.

Mon sabre se lève et s'abat, frappant la bête en pleine tête. La fendant presque en deux et la coupant dans son élan en la renvoyant se tordre au sol devant moi. La voila qui s'agite, se tortillant assez pour me frapper d'un coup de queue pointu que j'esquive d'une roulade souple avant de la trancher d'un geste vif.
Du sang vert gicle partout sur le pont, la bête se rassemble sur ses pattes et bondit, ouvrant grand ses griffes pour me saisir en me retombant dessus. Mais je suis trop rapide.

Et frappant alors qu'elle me tombe dessus je touche le ventre vulnérable, coupant la bête en deux et l'envoyant rouler sur le pont au coté de l'homme qu'elle a tué.

Les marins poussent des cris de joie, mais déjà, d'autres sillons convergent vers le navire échoué.

Combat:

Un sillage, deux, trois ?!

Surgissant des vagues causées par leurs mouvements, trois monstres surgissent tout autour de moi. Jaillissant de la flotte comme de vilaines torpilles insectoides. Sur le pont j'affronte les retombées des geysers d'eau et de bnour mêlés provoqués par les monstres qui m'encerclent.

Derrière moi les marins se sont tus, ils doivent déjà me croire mangé. Mais je n'ai pas encore dit mon dernier mot, car depuis Nuln, je garde dans ma manche un atout de poids...



La meilleure défense étant l'attaque, je bondis à l'instinct sur la créature qui me semble la plus menaçante, ou la plus proche peut être? Aucune importance. Un samourai doit savoir suivre son instinct. Comme il est dit dans l'Hagakure, Le sabre connait le chemin...

La bête se dresse sur ses ergots et je frappe de taille. Armé loin derrière moi mon coup est aussi puissant que possible et vient fendre son ventre en deux au beau milieu du corps, m’aspergeant d'un sang verdâtre pendant qu'elle se tord de douleur et s'abat sur le pont devant moi. Juste à portée pour que mon coup de sabre suivant lui frappe l'avant du crane d'une terrible fente en biseau, arrachant une de pinces qui entourent sa gueule béante et la balafrant de façon horrible.

Puis les trois vers me sautent dessus. Une mâchoire se referme sur ma jambe, des griffes me labourent le dos, et le monstre en face de moi se redresse pour se laisser tomber sur moi, s'agrippant de ses griffes pour essayer de me croquer le visage.

Et je ne meurs pas.

Je ne meurs pas car sous mon kimono déchiré par les griffes et les crocs brille maintenant un éclat métallique sur lequel vient riper les chitines des monstres. Une cotte de maille ! Acheté à prix d'or aux meilleurs forgerons de Nuln avant mon départ.

Moins bonne certes que les armures complétes que portent les samourais en temps de guerre, mais infiniment plus pratique à dissimuler sous de simples habits de voyageur anonymes. Un achat hors de prix dont, vu les circonstance, je ne regrette absolument pas l'acquisition.

Relevant mon sabre contre moi je glisse la lame contre ma cotte de mailles, et cherchant à décoller le ver qui s'agrippe à mon torse je lui tranche les pattes et lui plonge mon sabre dans les anneaux. L'éventrant dans le sens de la longueur et l'envoyant rouler sur le pont...

Au sol, l'autre monstre m'enserre de ses anneaux, cherchant à déchirer la cotte de maille pour déchirer ma chair plus profondément. Des anneaux sautent, des griffes percent ma peau. Et bloqué par le monstre j'esquive de justesse une nouvelle tentative du dernier ver de m'arracher une jambe.

Et je le frappe, sabre tenu à deux mains vers le bas tel une lance je cherche le cerveau de la bête, frappant à deux reprises sa tête qui s'agite sur le pont sans réussir à la tuer assez pour lui éviter de refermer sa mâchoire sur ma jambe. Mes points de vie chutent, l'étau du monstre autour de moi se resserre encore d'un cran. Mais je dois me concentrer, les tuer l'un après l'autre.

J'avance mon pied, me décalant pour optimiser mon angle de frappe et la pénétration de ma lame, présentant à mon sabre le cou de la bête qui s’attache à ma jambe pour lui assener un puissant coup de taille vertical, et je la tranche !

Plus qu'une.

Lassé de ma peau de fer, la bête tente de me mordre au visage mais ne rencontre que mon sabre qui lui arrache un large bout de tête, puis un autre. De douleur le ver me lâche et s'étale sur le pont, tentant peut être de s'enfuir il fauche soudain tout le pont de sa queue griffue et d'un bon je saute par dessus. Poursuivant le monstre j'évite d'un cheveux un second coup de queue et d'un bond je plonge en avant. Tombant a califourchon sur le monstre pour le chevaucher comme une horrible monture. Et le serrant entre mes genoux je lui plonge mon sabre dans le crane. L'agitant dans la plaie comme un forcené jusqu’à ce qu'elle cesse de bouger et disparaisse.

Ma tenue est en lambeau, ma cotte de mailles déchirée, et je suis couvert de sang, mais une fois de plus je triomphe...

Une fois de plus ? Jusqu'a quand ?

-Sortez de la ! Il faut nous dégager avant que tout le coin ne nous tombe dessus !

Combat:

-Allez allez ! Sortez de votre trou ! Chopez moi des gaffes ou des rames ! Il faut nous dégager de ce banc de sable et nous remettre dans le courant !
-Mais seigneur samourai ! Si nous quittons le navire pour pousser, les monstres vont nous tuer !
-Sortez le bateau ! Les monstres, c'est mon affaire !

Et d'un bond je saute sur le banc de boue qui nous retient et d’où proviennent les monstres. Tombant pratiquement sur le dos d'une des sales bêtes probablement endormie dans la boue et qui se dresse soudain entre mes jambes en cliquetant.


Overdrive activé, je ne laisse pas le temps à la bestiole de faire le point sur ce qui se passe. Un coup de sabre l'envoie voler dans la boue un peu plus loin, un deuxième lui tranche net la queue qu'elle m'envoie dans le visage.
La bête acculée se retourne malgré tout avec une vivacité qui me surprend et me saute dessus, me mordant à la cuisse et envoyant une nouvelle fois voler les bouts de métal de mon armure.

D'un coup de pied je la repousse, mettant entre nous une distance que j'exploite aussitôt en lui faisant sauter la tête d'un coup de sabre.

-Allez les monstres ! Je suis la ! Venez me chercher !

Combat:

En quelques pas je gravis la motte de boue qui sert visiblement de terrier aux vers des vases, et pendant que les marins craintifs se décident enfin à se mettre en branle, sautant à terre pour s'arcbouter dans la boue et sortir le vaisseau de la, de mon coté je frappe le sol du pied à coups répétés, cherchant à attirer a moi toujours plus de monstres pour les maintenir éloignés des hommes.

Et ils ne se font pas prier. Je me sens comme monté sur une boite pleine de diables à ressort, surgissant autour de moi pour me déchiqueter. Sauf qu'évidemment, ma lame est bien plus tranchante que leurs dents !


Je guette le crissement qui signale la sortie prochaine d'un des monstres quand ma jambe s'enfonce soudain dans la boue meuble. Plutôt que me bondir dessus, une de ces sales bêtes a surgi droit sous mes pattes, ne sortant que la tête pour me happer la botte avant de tenter de m'entrainer dans son terrier. Une situation critique qui m'oblige a frapper dans la boue au risque d'émousser mon sabre. Comme un sauveteur dans une avalanche, je sonde en frappant autour de mon pied, a deux reprises. Avec la satisfaction de voir à chaque sortie mon sabre couvert d'un sang vert. La bête me lâche mais ma jambe reste coincée dans la boue humide comme une fourmis dans un bol de glue, me laissant incapable de bouger assez vite pour éviter les attaques de la seconde bestiole qui entreprend de me mâchouiller l'épaule.

Je roule en avant, et cumulant mon élan et mon poids j'arrive à libérer ma jambe, laissant derrière moi un trou béant que vient immédiatement combler la bête qui me poursuit. Mais elle ne fait que se jeter sur ma lame. Ma roulade m'a laissée un genou au sol face au trou, et à l'instant ou le ver sort du trou je lui fait proprement sauter le haut du corps d'un revers de lame.

Mais le cadavre n'a pas plus tôt disparu qu'un autre ver prend sa place. Se dressant de toute sa hauteur à la place que j'occupais une seconde avant au sommet de la butte, la bête culmine à quasiment deux mètres. Une posture certainement impressionnante pour ses congénères, mais pas vraiment adapté à un combat contre un sabreur. Le temps qu'elle me retombe dessus j'ai eu le temps de zébrer par deux fois son ventre mou, et les dégâts qu'elle réussit à me faire en tombant ne m’empêche pas de la décapiter d'un coup sec dés qu'elle touche le sol.

Et deux de plus !

Combat:

Une soudaine accalmie m'inquiéte une seconde, serait ce possible que les monstres soient en train de préparer quelque chose ? Non, probablement pas...

D'ailleurs je suis vite rassuré quand un autre ver sort obligeamment de terre en solitaire pour se faire massacrer. Surgissant de l'eau il hésite un instant entre moi et les marins plus proches, et m'oblige à dévaler la pente vers lui en hurlant pour le convaincre de ne regarder que moi.


Le monstre se dresse comme un cobra, gueule ouverte devant moi. Gueule que je gratifie immédiatement d'une double frappe qui l'orne d'une balafre en croix et l'ouvrent comme un fruit trop mur. Probablement gêné par la brutalité de mon attaque, le monstre se jette droit devant lui et je n'ai aucun mal a parer son attaque maladroite, puis à éviter la seconde juste assez pour que, passant a coté de moi a pleine vitesse, il me présente naturellement son cou et que je n'ai qu'a frapper de toutes mes forces pour le trancher net !

Combat:

Plus bas, prés de l'eau, le navire a enclenché ses roues à aubes pour tenter de reculer, pendant qu'a terre les hommes se sont munis de longues perches qu'ils tentent de glisser sous la coque pour faire levier, et la sortir de la boue. Le bruit de la chaudière qu'on pousse aux limites de sa résistance et le sifflement aigu de la vapeur qui s'échappe de la soupape de sécurité me fait presque manquer les deux monstres qui surgissent à coté des pnj.

Probable qu'eux aussi le bruit les gène.


Courant sus au monstre je le traverse de part en part d'un coup d'épée an lui collant un vigoureux coup d'épaule qui l'envoie rouler à l'écart du pnj qu'il comptait bouffer, avant de profiter de sa chute sur le dos pour lui trancher une série de pinces d'un coup de sabre vigoureux.
Ramené à un vrai adversaire les deux monstres m'attaquent, mordant et griffant et mettant une nouvelle fois mon armure à l'épreuve, et m'amenant une nouvelle fois à me féliciter de la qualité de mon achat pendant que d'un revers de lame bien ajusté j'envoie une nouvelle tête de ver s'agiter et se vider de son sang sur le sol et que j’assène à l'autre une frappe sur la chitine qui lui protège le crane, assez fort pour la faire vaciller sous le choc.

Une frappe qui doit révéiller son instinct de survie qui lui conseille de chercher une proie à la peau plus tendre qu'elle n'atteint jamais. Alors qu'elle glisse en arrière je la rejoins en deux pas pour la séparer en trois tronçons de deux coups de taille puissant.

Dommage que les corps ne restent pas, bientôt je serais debout au milieu d'un gigantesque tas de ver !

Combat:

Derrière moi, la motte de boue explose soudain comme le cratère d'un volcan entrant en éruption, et une pluie de boue s'abat sur le navire et les hommes qui l'entourent pendant que je réalise la cause de tout ça.


Ce n'est pas sur une motte de boue échoué dans la rivière que j'ai combattu, mais sur le dos d'un ver gigantesque probablement en sommeil dans le coin ou échoué la porté par le courant. Peut être le géniteur de tous les petits que j'ai tué ?

En tout cas il vient de se réveiller, nous dominant de toute sa hauteur pendant qu'il cherche une proie. Et il n'a pas l'air heureux du tout...

Cette fois, je crois que je vais tester les limites de ma cotte de mailles !

Autour de nous, la brume est soudain rempli du piaillements de dizaines de ver qui s'éloignent du grand monstre qui vient de se lever. Probable que le machin a le réveil difficile et qu'il ne dédaigne pas croquer quelques congénères comme casse dalle du matin quand il n'a rien d'autre sous la dent.

Manque de bol aujourd'hui, je compte bien faire en sorte que le repas ne se passe pas bien, et lui reste sévèrement en travers de la gorge.

Au dessus de moi la bête souffle, éructe, se contorsionne pour continuer à sortir de son trou et probablement faire le point sur ce qui a changé autour d'elle depuis qu'elle s'est endormi. C'est aussi le moment que les types du bateau choisissent pour se mettre à hurler. Quelle plaie...

Il va encore falloir que j'ouvre le bal pour m'assurer que le monstre ne se trompe pas de cible. Je suis le seul ici digne de l'affronter, et elle a intérét à le comprendre vite !

J'assure mon sabre dans mes mains, le dresse au dessus de ma tête, et poussant un hurlement de défi, je me jette à l'assaut du monstre pour commencer à découper sauvagement son ventre offert tout en me préparant à éviter l’avalanche de griffes, de dent et de chitine qui ne va pas manquer de me tomber dessus en réponse.

Combat:

J'évite de justesse une morsure capable de m'arracher la tête aussi facilement que mon sabre tranche un jeune bambou, et la bête est si rapide qu'elle a disparu dans le sol avant que je ne puisse riposter.

Rapide, coriace, souterraine, brutale, vicieuse...

Cela commence a faire beaucoup d’adjectifs pour un seul monstre. Beaucoup trop. Balancé dans les airs par le monstre surgi de la boue je roule à l'écart, essayant surtout de ne pas perdre mon sabre pour me relever aussi vite que possible.

Mais pas assez vite pour le monstre dont l'étau se resserre déjà autour de moi. Inutile de frapper le corps, je ne lui ai fait que des égratignures, il faut que je vise la tête. Et pour ça je dois me tempérer, attendre qu'il prépare son attaque et se mette à ma portée, attendre le bon moment, comme l'eau qui dort et se coule autour du rocher, mais qui frappe assez fort pour éroder la plus solide des montagnes.

La tête du monstre surgit au dessus de moi et je bondis en avant, prenant appui sur les anneaux et sautant pour atteindre le crane du monstre et lui asséner un coup dévastateur.

Mon sabre mord la chair, le monstre crie, je roule une nouvelle fois au sol et me relève aussitôt pour me mettre à courir. Dans la boue ou il peut se déplacer à sa guise je ne peux pas le vaincre, je dois donc déplacer le combat sur un terrain qui m'est plus favorable, le pont du navire et sa coque de fer !

Combat:

En touchant le pont je retrouve enfin un sol stable et dur sous mes pieds. Une situation au combien agréable après cette lutte dans la boue glissante et puante. Mais je n'ai guère le temps de m'en réjouir, déja le monstre est sur moi. Et si la structure sur lequel je me trouve l’empêche bien de m'attaquer a nouveau par le sol, sa taille est largement suffisante pour continuer à m’attraper quel que soit l’édifice sur lequel je me trouve.

La tête pivote vers moi et frappe a la manière d'un cobra, d'une brusque détente qui fond sur sa proie pour lui porter un coup de grâce immédiat.

Impossible de bloquer une telle masse, je bondis en arrière, esquivant de justesse la frappe qui frappe les planches du pont comme un boulet de canon en y creusant un trou assez gros pour y faire passer deux hommes.
Juché sur l'avant de la cabine du pilote, je brandis haut mon sabre pour que la bête me voit, lui hurlant à nouveau mon défi au visage. Et immédiatement, elle frappe.

Et d'une roulade je me jette en avant,glissant de justesse sous son attaque pendant qu'elle arrache a moitié la timonerie et me projette sur le dos une pluie d’éclat de bois et de verre.

J’espère qu'elle s'est blessé. Peut être, car la voila qui recule d'une fulgurante reptation. Le bateau n'est pas à son gout et comme je l'ai fait moi même elle m'invite a poursuivre le combat dans son élément, elle fuit !

Et je bondis à sa poursuite !

Sus au monstre !

D'une détente je me projette dans les airs, frappant à nouveau son museau qui s'esquive, puis zébrant son corps dans ma chute d'un puissant coup de taille qui vient tracer une plaie ouverte dans ses écailles. Et lorsque je me réceptionne a nouveau dans la boue devant la bête, je me rue sur elle, tenant mon sabre devant moi à la façon d'"une lance pour lui labourer les entrailles !

Combat:

Les points de vie de la bête remontent dés qu'elle passe sous terre bien plus vite qu'ils ne descendent quand je m'acharne dessus au sabre. Il faut se rendre a l'évidence, ses compétences reviennent bien plus vite que les miennes, et son autrement plus efficaces. Les plaies que je lui ai infligés au début du combat sont déjà quasiment refermées et je suis incapable d'éviter ou de prévoir ses attaques souterraines.

Non, il faut se rendre à l'évidence, ce combat sent le sapin...

Seul succès au tableau, en s'attaquant une nouvelle fois au bateau façon torpille, le monstre à pulvérisé l'avant de l'embarcation, détruisant du même coup la plus grande partie de ce qui la retenait échoué sur le banc de sable, faisant en une seconde plus de boulot que les marins depuis le début du combat. Le trou béant à la proue embarquera de la flotte si on navigue a grande vitesse, mais en avance lente il ne devrait pas suffire à nous couler.

Ce qui veut dire que le navire n'est maintenant qu'a deux doigts de la libération.

Sortez le navire de la tout de suite ! Il est presque en eau !
Mais ?! Et vous seigneur samourai ?!
Je vous rejoindrai !

Et pendant que les marins s'arcboutent une dernière fois sur leurs perches, je me rue en hurlant vers le ver, bien décidé à ne pas lui laisser une seconde de répit.

Combat:

Touché !

Cette fois le monstre a pris cher, sa barre de vie chute, me donnant enfin l'impression que je ne frappe pas que dans le vide. Mais oui ! C'est ça, il esquive moins ! En dépassant la moitié de ses points de vie j'ai peut être franchi un seuil qui lui impose une routine différente ?

Le monstre frappe, se jetant brutalement sur moi a coups répétés, et cherchant désormais à me mordre et à me broyer sur le champ, sans plus chercher à s'enfouir ou a ruser.

L'occasion de vaincre ?

Ou de mourir si je me trompe ?

J'esquive la premiére attaque d'un rapide pas glissé sur le coté, tout en me rappelant les paroles des anciens.

Il n'y a pas de recettes pour assurer la victoire. Ce que je sais, c’est qu’il faut saisir toute possibilité et ne jamais laisser s’échapper une occasion.

Mon hésitation ne dure qu'une fraction de seconde, remplacé par une certitude. Je peux en finir maintenant ! Et débarrassé de tous mes doutes, mes mains assurés fermement sur le sabre, mes pieds ancrés dans la boue, j'attends l'attaque suivante. Et pendant que le monstre déchire mon armure, je frappe au cou a chaque fois qu'il plonge vers moi.

Une fois, deux fois, trois fois, hurlant comme un damné et levant haut mon arme avant de l'abattre comme un bucheron sur une souche trop coriace.

Meurs !

Meurs !

MEURS !

Combat: