Les rayons du soleil pointent sur la cime des arbres éparpillé à travers le marécage d’Aprefange.

Me voici donc enfin arrivée au pays du Soleil Levant. Enfin.

Et maintenant que je suis ici, je dois encore livrer ce coffre que je me trimballe depuis presqu’un jour entier. Un jour pour traverser tout le territoire. Que ce monde est vaste.

Et que cette vase à l’air gluante…

Des trois autres régions que j’ai eu le loisir de traverser, celle-ci doit être la pire… Un marécage. De quoi en dégouter plus d’un, moi je vous le dis.

Et tandis que mon cheval avance péniblement à travers les routes presque trop fine pour ma charrette, un étrange bruit résonne à mes oreilles. Regardant de toutes parts, je ne vois pourtant rien autour de moi qui pourrait faire un tel grondement.
Et puis, levant la tête, je le vois : un dirigeable.

Surprise de voir un tel engin dans ce jeu, je reste scotché la tête vers le ciel quelques seconde avant d’être obligé d’en revenir à mon cheval qui se rebelle une fois de plus. Terminant ma contemplation, je reviens à lui et regarde ce qui le tracasse.

Devant lui, le chemin plonge sur quelques mètres dans le bourbier environnant. Alors je suppose que monsieur le canasson ne veut pas se salir ses beau sabots… Et bien il se les salira quand même !

Jouant des rênes pour le motiver, l’animal renâcle et commence à sautiller sur lui-même me faisant bien comprendre qu’il ne souhaite pas aller plus loin.

Soufflant un grand coup, je descends de mon perchoir et décide d’ouvrir la route afin de mieux le tirer. Cela m’oblige clairement à faire de petits sauts précis pour ne pas me retrouver les deux pieds dans la vase.

Et, comme s’il avait prévu tout cela depuis longtemps, alors que je me trouve en équilibre précaire, le cheval avance et en profite au passage pour m’éclabousser de ces immondices.

Génial. Je suis tellement contente d’être là moi.

Légèrement dépitée par cette mésaventure, je vais pour reprendre ma place sur la charrette mais alors que je commence à grimper, je remarque un long truc noir posé à ma place. Lentement, je regarde jusqu’où monte le truc noir.
Hm.
J’aurai mieux fait de ne pas regarder…


Je. Déteste. Les. Araignées.

Et là, y’en a deux devant moi, qui on l’air décidé à me dévorer vivante. Et tandis que tremblante sous ma légère phobie des araignées je recule et lâche prise de ma charrette, l’arraignée la plus proche de moi saute dans ma direction d’un mouvement rapide. Paniquée, je laisse échapper un crie et recule suffisamment pour l’éviter tandis que l’autre profite de la diversion de sa consoeur pour me passer dans le dos et me mordre la cuisse.

Surprise par cette attaque, je sursaute et me retourne d’un bond, laissant tout loisir à l’autre araignée de faire pareil.

Alors, souffrant sous ces attaques. Je ferme les yeux et reprends le contrôle de moi-même. Après tout, ce ne sont que des monstres.

Forçant mon imagination à penser aux succubes ou même aux hamsters, j’invoque une fireball dans ma main et l’envoie s’écraser sur l’une des deux araignées. Puis, ne laissant guère de temps aux monstres de répliquer, j’enchaine immédiatement en frappant la même bête avec l’extrémité de mon bâton chargé de magie. L’explosion provoqué par le coup désintègre le monstre, et dans une roulade avant, j’esquive l’attaque de la deuxième veuve des bourbiers.

Mais elle me suit à la trace, et alors que je me relève de mon esquive, je suis obligé de réitérer mon action mais cette fois sur le côté pour éviter la nouvelle offensive de la créature. Une fois de plus, j’incante ma fireball et lui envoie en plein dans les mandibules.

Et alors qu’elle souhaite répliquer à mon attaque magique, je me décale rapidement sur le côté pour éviter à ma jambe de se retrouver dans les pinces tranchantes de l’animal et lui inflige un ultime coup de mon bâton lumineux qui la fait disparaitre en un nuage de pixel.

Le combat terminé, je me tourne vers mon cheval, qui pour une fois, n’a pas bougé de lui-même et reprends ma place sur la charrette.

Récapitulatif des tours:

Continuant tranquillement mon chemin en suivant la route, je fini par apercevoir au loin les premières formes distinctive de la ville ou je me rends.

Toute contente de toucher en fin au but, je secoue un peu mes rênes pour motiver mon cheval, qui part au petit trop sous mon ordre.

Je vais enfin bientôt pouvoir me reposer peinard. Enfin.

Fait faut croire que les monstres du coin sont pas trop d’accord avec mon idée de repos.
Et vu comme ils s’acharnent, je pense même qu’ils sont tous contre l’idée que je continue de vivre.

Pas de chance pour eux, je ne me laisserai pas faire !


Bloquant ma route, trois sangsues viennent de sortir du sol tout autour de ma charrette. Mon canasson, complètement paniqué par ces présences tente de se frayer un chemin mais les monstres l’ont bien encerclé.

Me mettant debout sur mon siège, je fais des grand signes aux sangsues afin d’attirer leur attention. Ça ne marche que trop bien. Car tandis que je commence l’incantation de ma Fireball, une première sangsues me mord le bras. Et pendant qu’elle me tient dans sa gueule, je lui écrase mon sort contre son corps linéaire, la faisant lâcher sa prise. Très vite, les deux autres viennent aussi me croquer le bras et la jambe m’ôtant presque la moitié de ma vie.

Bon. Il faut que je réagisse. J’espère que canasson survivra à cela…

Cessant mon hésitation, je lance mon firestorm sur les Sangsues. Et sous la pluie de flamme qui s’abât sur la zone, celle qui avait brûlé à cause de ma Fireball disparait dans le néant des monstres pixelisés tandis que les deux autres grésilles sous les flammes avant de revenir me croquer une seconde fois chacune. Mais, une par une, je les fais disparaitre après leur attaque. L’une d’un coup de mon Monkey King Staff chargé de lumière et l’autre par une deuxième Fireball qui vient griller sa chair de grosse limace.

Le combat, bien que rapide, se termine en me laissant à juste un quart de ma vie. Et tandis que mon cheval, survivant de mon attaque, se remet de ses émotions, je ramasse mes objets et lui ordonne de foncer jusqu’aux portes de la ville.

Nous y arrivons finalement sans plus d’encombre. Ou je peux enfin livrer le fameux coffre qui à traverser tout le continent avec pour seul protection, mes talents de magicienne et mon courageux canasson.

Récapitulatif des tours: