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La fin de soirée fut épuisante. La journée fut remplie de beaucoup de combats fatigants, même s'ils étaient tous plus ou moins simple. Dosu était enfin rentré à Amyrabad, marchant alors dans les avenues et les rues, cherchant un endroit pour se reposer et penser.

L'endroit nous transportait quelques mètre au dessus du sol. Quelques centimètres en dessous du ciel.
La verdure y était très présente, même imposante. Il paraîtrait que beaucoup de couples s'étaient formés ici. Mais en cette nuit étoilée, Dosu était seul. Allongé sur le sol, yeux rivé vers l'univers.

L'univers. Etait-il si grand, ici ? L'univers était un espace infini, ne cessant de s'agrandir toutes les secondes. C'était comme une explosion qui donnait naissance à un endroit unique, pouvant accueillir la vie ou non. Renaissance était-il pareil ?
Le ciel était réaliste. On pourrait y trouver quelques constellations. C'était une belle vue. L'obscurité de l'espace et la lumière des étoiles se mariaient très bien, donnant un sentiment de liberté pour certains, de mélancolie pour les autres.
Beaucoup de choses se passaient la nuit. Certains font la fête pendant que d'autres dorment. Et il y a ceux qui aiment se promener dans les rues d'Amyrabad, plongeant sous les rayons lumineux des lampadaires en espérant s'enfoncer un peu plus dans l'ombre de la nuit et de ses secrets.

Allongé là, on pouvait presque se sentir vivre en vrai. La nuit était une chose qui nous faisait ressentir quelque chose d'unique. Un sentiment d'insécurité parfois. Mais aussi une envie d'une ballade sous les feux, pendant que personne n'est là pour nous déranger.
La nuit, c'est le moments où les rêves se réalisent.
L'espace que l'on pouvait voir de là était, comme le ciel, une manière de se relier au monde réel dont on est coupé. Ces deux choses étaient magnifiques. Pouvoir les contempler était tant une chance qu'un devoir si on ne voulait pas oublier ce que c'est, de vivre ...

Dosu se sentait alors comme libéré. Ce moment lui rappelait un moment de son enfance. Il passait son temps le soir à observer les étoiles avec sa soeur. Ils s'allongeait tous les deux et se prenaient la main durant des heures en regardant le ciel qui leur offrait une vue vers les autres planètes, les autres systèmes solaires, les autres étoiles ... Et ce jusqu'à ce que leur père ou leur mère n'interrompe ce beau moment dans une délicatesse de compétition en déposant leur lèvre sur leur front, à tous les deux, laissant la même sensation qu'une plume lorsqu'elle se dépose sur notre peau délicatement. Ce moment marquait la fin de la journée, et l'imminence d'une autre.

Lors de ces moments de son enfance, lors de ce moment ci ... Le jeune homme s'imaginait une utopie, là où le bonheur pour tous les gens qu'il aimait avait atteint son paroxysme. Il imaginait un monde sans problème. Actuellement, il repensait à toutes ces choses qu'il ne retrouvera sans doute jamais dans un VRMMORPG ... Aller en cours et retrouver ses amis après un long week-end. Sortir en ville pour s'amuser dans les rues de Tokyo, pour s'amuser, pour passer le temps. Les petits moments à embêter sa soeur... La cuisine de sa tendre mère...

Tant de souvenirs surgissaient alors, et mirent en marche un moment très rare. Une larme coula alors sur la joue de notre albinos pratiquement convaincu qu'il ne retrouvera jamais ces moments là, coincé dans cette prison qu'est Renaissance.
Le jeune homme reprit alors ses esprits peu après, essuyant sa larme d'une main.
Il était temps de trouver un endroit pour dormir. La nuit allait être longue. Il se leva alors sans grande difficulté, et arpenta les rues en recherche d'une auberge pas trop chère ...