13 janvier 2031. Sortie officielle du jeu Renaissance. Acheté le matin-même, j'avais décidé de me lancer dans cette aventure. Fan des vieux jeux de rôles depuis tout petit, j'avais finalement craqué pour cette avancée technologique pour une raison toute simple : je voulais savoir ce que cela faisait d'être dans la peau des héros de jeux vidéos. Lors de mon inscription, une magnifique cinématique me fit découvrir rapidement l'histoire du jeu : j'incarnais un rejeton de l'infinity tower, lieu magique que les habitants de Renaissance craignent. Au fil du jeu, j'en apprendrais plus sur les factions qui finiraient par se servir de moi. Pour ma part, mon but était simple : découvrir ce que cachaient les Terres inexplorées.

Je dus faire un choix entre plusieurs options dès ce moment là : mon avatar que je décidais de me faire ressembler trait pour trait ainsi que quatre compétence dans une liste de trente-deux. Il s'agissait des premières compétences débloquées pour le début du jeu. J'optais pour une compétence d'épée légère me permettant de manier facilement ce genre d'arme. Je pris également la compétence Coiner, un métier me permettant de transformer des minerais en argent, des Gold. Je pris également au hasard deux compétences de soutient.

Puis je mis pied à Terre dans la région que j'avais choisis. La nouvelle Nuln. Les premières heures, uniquement composées d'exploration furent fabuleuse. Puis rapidement je fus téléporté dans la grande place de Nuln ou je m'étais connecté pour la première fois. Une ombre au dessus de nous – car oui, beaucoup d'autres personnes cherchaient à le savoir-  se présentait comme le dieu de ce monde et nous informa qu'en cas de perte, nous disparaissions définitivement du monde réel. Je compris rapidement que la peur de mourir ce faisait ressentir chez les autres. Mais la peur de mourir était un boulet. Pour espérer survivre, il fallait s'entourer de personnes. Créer des liens. Devenir plus fort. Vivre le jeu. Je me dirigeais rapidement vers la frontière entre la ville et le Fortin dans le but de livrer ma première bataille.

Arrivé à l'entrée de la forêt, je lu un petit texte écrit sur un paneau. Il était inscrit que la Nouvelle Nuln avait installé un Forton dans la clairière pour empêcher les créatures de passer mais que des créatures plutôt faibles rodaient toujours. A proximité du fortin de terre et de bois, des monstres faits en gelée avec un air inoffensif, mais très dangereux à plusieurs avaient réussis à passer grâce à leur corps gélatineux. Je dégluttis mais commençait tout de même ma ballade.

- Quand il faut y aller, il faut y aller, pas vrai ?

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'Rencontre - Départ' :

Au début de mon avancée, de léger bruits apaisants répondaient au son de mes pieds craquelant les feuilles mortes. Un petit courant d'air faisait bruisser les feuilles sur les arbres tandis que quelques oiseaux piaillaient doucement sur les branches des arbres. Je me sentais en harmonie dans la nature comme jamais je n'avais été dans la vraie vie. Je savais cependant que ce n'allait pas durée et fit apparaître mon épée ainsi qu'un fourreau, le rangeant dedans. Le fourreau était accrochée à une ceinture placé au commencement de mon nombril et faisant tout le tour de ma taille.

Rapidement, l'ambiance devint différente. Une fois que le Fortin fut visible au loin, tout se tut. Le vent se faisait moins bruyant et les oiseaux avaient, eux, totalement disparus pour laisser place au silence le plus profond. Cette ambiance sonore des plus stressante faisait comme l'effet d'une bombe dans mon sang : à chaque pas j'avais peur d'exploser. Deux créatures firent leur apparitions au loin ce qui me fit lâcher un cri de stupeur. Ce n'était pas des boules de gelées mais plutôt deux sortes de chiens génétiquement modifiés : leurs yeux tout petits étaient blancs comme la neige et leurs dents ressortaient d'un air menaçant de leur gueule.

Rapidement le combat commença. La première créature m'arracha un cri de douleur lorsque qu'il m'attaqua par surprise sans que je ne puisse rien faire. Cependant, je dégainai mon arme légère et m'acharnais sur la bestiole sans même m'occuper de la seconde créature qui m'attaquais dans le dos pendant c temps. Au bout d'un certain nombres de coups que je ne pris pas la peine de compter, la créature explosa, ne laissant plus qu'un seule chien-loup devant moi. Je fis rapidement volte-face et me jetais dans la geule du loup sans même réfléchir à mes options stratégiques : Je l'attaquais sans répit. Il réussit cependant à m'infliger une griffure sans que je ne puisse plus rien faire. À la fin du combat, je sortis de cet état d'excitation et remarquais que je n'avais plus que 20 pourcent de ma barre de vie à présent tombée dans le rouge. Je pris peur en voyant que j'avais frôlé la mort d'aussi prêt mais me promis de faire plus attention.

Combat:

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'Drops - Départ' :

Lorsque les monstres disparurent ainsi que l'interface de combat, une fenêtre s'ouvrit m'indiquant que le premier monstre m'avait fait obtenir une composition commune de Rang 1 tandis que le second mob n'avait rien lâché derrière lui. Je me rappellais que les compositions pouvaient se vendre à petit prix et servir à améliorer les armes. Il fut ensuite indiqué que j'avais obtenu suite à ce combat un total de 8 points d'expériences dans la maîtrise des épées légères.

Je décidais de m'enfoncer encore un petit peu plus pour me rapprocher du Fortin de la Nouvelle Nuln. Je n'étais pas satisfait de mon premier combat : j'avais uniquement foncer dans le tas comme un bourrin sans réfléchir aux dommages collatéraux -comme ma vie par exemple- et désirais en faire un deuxième avant de rentrer à la Nouvelle Nuln. Il commençait à se faire tard. Une fois rentrée, je ferais une petite quête simple ne nécessitant pas de combat et irait me prendre une chambre dans l'auberge gratuite du jeu. Même en tendant l'oreille, on ne pouvait entendre strictement aucun sons venant de nullepart, sauf de temps en temps le hurlement d'une bande de vampires géants. J'entendis à ma droite le bruit de feuilles que l'on faisait craqueler et me tournais dans la direction, attentif, prêt à commencer le combat.

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'Rencontre - Départ' :

Effectivement, une horrible créature sortie de la chaussée. Grande d'un bon mètre et demie, il s'agissait d'une sorte de gelée cristalisée de couleur orangée qui se mouvait plutôt lentement. De sa peau gélatineuse en forme d'écaille sortait une sorte de fumée. Elle devait avoir les écailles empoisonnées, infligeant de lourds dégâts. Heureusement pour moi, la créature avait l'air plutôt lente ce qui me sauverai peut-être la vie.

J'étais cependant trop naïf et très rapidement son corps s'allongea et un peu de gelée fonçait vers moi. Je n'avais plus le temps d'esquiver. Par réflexe, je mis mon épée devant mon corps. Trop maigre pour me couvrir entièrement, un peu de la bave corrosive atterit sur moi, me brûlant au troisième degré sur une toute petite zone. Je me mis à courir vers la créature avant de lui asséner un grand coup d'épée dans son corps. Aussitôt touché cette partie devint morte et tomba toute seule, rendant la créature plus petite. Je  fis de même une seconde fois mais ne pus esquiver une de ses attaques qui m'envoya voldinguer plusieurs mètres plus loin. Une fois relevé, je criais une phrase qui allait me simplifier la vie.

- Mode Overdrive !

Spécialité de ce jeu, le mode overdrive permettait aux joueurs d'avoir une vitesse décuplée tant qu'il ne se faisaient pas infliger des dégâts. J'esquivis rapidement la première attaque de la créature et fonçais à corps perdu sur elle. Quelques coups plus tard, elle tomba, morte, et éclata en pixels bleutés.

Combat:

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'Drops - Départ' :

Une fois la créature détruite, je me permis de respirer un bon coup. J'avais vaincu la créature et pouvais à présent respirer. Une poignée de points d'expériences ainsi qu'une nouvelle composition de Rang un avait été obtenu suite à ce dur échange de coups. J'avais à présent compris comment me battre et jugeai qu'il ne devait pas être loin de six heures. Juste le temps de faire une petite livraison ou une autre connerie du genre pour ma faction et d'avaler un repas sur le pouce et il serait l'heure d'aller dormir : on ne savait jamais combien de temps pouvait durer une quête et je refusais de me passer d'un repas ainsi que d'un bon verre d'alcool.

En rebroussant chemin, j'entendis bien rapidement le si doux piaillement des oiseaux qui vint emplir mes oreilles de bohneur, puis un bruit venant de mon ventre se joignit à ma connexion avec la nature. Peut-être que finalement j'allais déjà manger et après accomplir une quête pour le solde de ma faction. Je pris un repas accompagnée d'une bonne choppe de bière, de quoi oublier sans être saoul et encore en état pour faire une quête après. Je me dirigeais ensuite en direction de l'auberge pour réserver ma chambre après une bonne demie-heure de marchandage. Puis les rues m'appellèrent, me priant d'accomplir une quête et de gagner une poignée d'or.