Je change de pièce, repérant immédiatement un nouvel ennemi et courant l’assaillir sur le champ.

Prenant appui sur un tuyau jaillissant du mur je me projette en l'air, bondissant droit sur le monstre en levant haut ma lame pour l'abattre de toute la puissance combinée de mon mouvement et de ma frappe.

Mon sabre étincelle et simple un instant s'enflammer, se parant des lueurs des fonderies autour de nous, avant de s'enfoncer brutalement dans le haut du corps du monstre.
J'ai frappé l'épaule, la zone la plus facile à atteindre, et en biais, dirigeant ma lame vers l'extérieur du corps pour ne pas qu'elle reste coincée dans le monstre...

Coupé comme par un fil invisible, le bras du monstre tombe par terre et emporté par mon élan je le croise et passe dans son dos.

Et me réceptionnant souplement sur le sol de ciment je frappe derriére moi sans même regarder.

Ne faisant que ressentir le choc sourd de ma lame trouvant sa cible. Suivi une seconde plus tard de la sa libération, signalant qu'un nouveau monstre vient de mourir et de disparaitre.  

Combat:

Chutant d'une plateforme en hauteur, un monstre s'écrase à coté de moi en éparpillant des éclates de métal et de pierre un peut partout autour de lui, puis entreprend lentement de se relever.
Encore un de ces métaux plus coriace que les autres... Levant mon arme avant qu'il ne soit prét à m'attaquer, je lui tombe dessus comme la foudre, pour lui délivrer sur le champ une avalanche de coups.

Ma frappe météor lui entaille le bras au point de quasiment le décrocher. Une frappe de taille lui enfonce un coté du crane, le laissant avec une faille en biseau qui le fait ressembler à un tronc d'arbre attaqué par des bucherons puis laissé en plan.

Tournant sur moi même en un éclair je frappe l'autre coté, achevant de détruire presque complétement ce qui lui sert de tête avant de me préparer à l'achever.

Non sans qu'il tente au passage de me saisir pour m'attirer assez prés pour me broyer les os. Mais si son coup m'atteint il ne fait que me blesser, et j'ai tout loisir de lui offrir un coup magistral en retour.

Une frappe directe et vertical qui vient détruire les restes de sa tête et le renvoie instantanément à sa forme caillouteuse.

Combat:

N'ayant pas de temps à perdre avec le suivant je ne m'attarde pas. Je me glisse dans un couloir menant à une autre aile du batiment, et repère instantanément le monstre massif qui en bloque la sortie à l'autre bout.

HAI !

Et sans faire de fioritures je pousse un hurlement guerrier et me met à courir à sa rencontre.

Ma lame trainant sur le sol dégage une gerbe d'étincelle qui donnent l’impression fugace de la porte au rouge, la rendant encore plus impressionnante et mortel, puis arrivant sur le monstre, je frappe pour tuer.

Ma lame fend l'air juste devant le monstre, mais ce n'est pas lui qu'elle vise, se contenant d'atteindre le sol avec la force d'un poing de géant. Tout autour de nous la terre se secoue et tremble, faisant bondir tout ce qui n'est pas solidement riveté au sol, et projetant même en l'air le monstre de minerai.
Le couloir se creuse d'une faille béante qui le traverse presque d'un bout à l'autre, et quand le monstre retombe c'est pour s'effondrer en un tas de gravats, tué net par la puissance de l'onde de choc dégagée par la frappe qui fend la terre.

Combat:

Je déboule dans une nouvelle salle et la traverse comme le vent, sans même cesser de courir. Filant droit sur le monstre unique qui s'y tient, et ne marquant guère qu'un court ralentissement en arrivant à son niveau et en le croisant.

Juste le temps de deux battements de cœurs, deux battements de cœurs et deux attaques.

La premiére qui lui fend le torse au moment exact ou j'arrive à sa portée, projetant des éclats de minerais et de pierre tout autour de nous pendant que ma lame étincelante ouvre une crevasse qui va de son bras à sa jambe opposée.

Et la seconde, alors que je l'ai dépassé dans un souffle et que ma lame fait un tour au dessus de moi, un grand arc qui lui fait décrire une courbe pour une frappe de taille derriére moi qui va décalotter le monstre aussi proprement et nettement qu'un laser.

Lent.

Inutile.

Et mort.

Combat:

Un monstre se dresse sur ma route, tentant de m’arrêter ou de me ralentir. Tentant de me saisir et de me combattre alors qu'il n'est rien qu'un tas de minerai en sursis.

D'un large coup de taille je ramène mon sabre devant moi, frappant la jambe la plus proche que mon nodachi tranche net à trente centimètres au dessus du sol.

Soudain privé de son appui le monstre vacille un instant, puis bascule, s'étalant de tout son long sur le sol dans un fracas apocalyptique.

Déjà il se relève à la force des bras, cherche à pivoter pour m'avoir en face de lui, je ne lui en laisse pas le temps.

Mon sabre pivote entre mes mains, pointe vers le bas, dirigé sur le dos du monstre. Et sautant sur la bête a pieds joints je plonge mon sabre dans son dos, le traversant de part en part et le clouant au sol comme un poisson chat au fond d'une barque.

Et d'une brusque cassure du poignet je fais tourner ma lame dans la plaie, l'agrandissant assez pour le tuer net.

Combat:

Je me demande combien de ses monstres il peut rester dans la fonderie. j'ai bien du en tuer une dizaine, plus peut être ? Je n'ai pas compté.

Ils ne peuvent rien contre moi mais si ça continue je vais finir par fatiguer. Ou pire, ébrécher ma lame sur le corps de pierre de ces montres. Et les tuer à la main risque de ne pas être vraiment aisé.

Mais bon, en attendant ils défilent l'un après l'autre, et tout ceux qui croisent ma route retournent instantanément à un rythme minéral classique qui n'admet pas de bestioles mouvantes dans sa classification de genre.

D'une double frappe j'ote une vie de plus au genre cailloux. Tournant sur moi même comme une toupie je fais exécuter à mon sabre une frappe circulaire à hauteur de tête, et ce a deux reprises. Tranchant d'abord le sommet du crane du monstre comme on ouvre une pastèque, puis frappant ensuite juste en dessous à la seconde passe, lui tranchant la tête.

Combat:

Un nouvel esprit se dresse à coté de moi. Comme si les plus coriaces n'apparaissait que périodiquement, à la mort des autres...

Aucune importance, ils sont tous égaux devant ma lame. A peine tiennent'ils un peu plus longtemps que les autres plus classique.

Ma frappe du météore lui fait voler un coin entier du crane quand je le frappe d'un coup de taille en diagonale.
Laissant descendre ma lame vers le col je lui impose un brusque changement de direction, qui la fait revenir soudain vers sa jambe la plus proche que je pulvérise, l'obligeant à mettre un genou en terre sur le moignon qui lui reste pour ne pas tomber.

Puis m'acharnant sur le monstre au sol, j'ignore son attaque qui vient s'écraser contre mon armure pour lui assener une paire de coups frappant sucessivement l'épaule puis le crane, et qui le renvoient rapidement rejoindre la longue liste des ses camarades quelque part dans une liste quelconque de mon journal.

Combat:

Un changement d'ambiance me fait soudain me tendre, en alerte...

Les bruits, les bruits ont changés. De la rue, quelque part derriére moi, me parvient un coup de sifflet étouffé mais encore strident. Puis d'autres.

Comme toujours, la cavalerie arrive après la guerre.

A l'entrée de la fonderie retentissent des sifflets plus proches, de nombreux bruits de pas sur le sol, des cliquettements d'armes, des voix essoufflés ou excités.

Maintenant que j'ai a moi tout seul quasiment débarrassé la zone de ses monstres et intrus, la vaillante milice de Manchukuo vient réclamer sa part de gloire et prendre part héroiquement à la fin prévisible de la bataille.

Comment leur en vouloir ?

Ils suivent leur voie, et moi la mienne...

Je rengaine mon sabre, attendant quelques instants que les premiers soldats me rejoignent pour leur indiquer d'un geste le reste de la marche à suivre avant de rebrousser chemin en leur laissant la maitrise du terrain...

De mon coté, j'ai un repas a terminer