L'avantage de traquer des esprits de minerais, c'est que c'est plutôt facile. Outre qu'ils n'ont que peu d'avance sur moi, ils laissent derriére de profondes marques dans le sol, et une véritable trainée de bouts de roches et de métaux formant une piste on ne peut plus évidente.

Et marchant visiblement plus vite qu'eux, je ne tarde pas à rencontrer l’arrière garde. Ou les plus lents de la troupe. Un esprit de minerai encadré par une paire d'araignées.



Me mettant à courir je tombe sur eux comme la foudre. Poussant un puissnat cri de guerre qui les alerte enfin de l'approche du danger, mais trop tard, bien trop tard.

Visant la créature de minerai au milieu du groupe je bondis sur lui comme l'aigle fondant sur sa proie et lui porte une attaque dévastatrice qui vient le frapper en plein torse. le coup est si puissant que l'impact le fait littéralement voler en éclats et que ma lame ne s’arrête qu'en heurtant le sol après l'avoir traversé aussi facilement qu'une cloison de papier...

Comme d'habitude, l’impact au sol a la puissance d'un petit météore et blesse gravement les deux araignées, déjà condamnées avant même d'avoir attaquée. Pauvres bêtes. Les deux monstres se ruent sur moi, m’agrippant de leurs pattes, mordant mon armure et essayant vainement de me planter de leur dard empoisonnée dans le corps.

D'un revers j'attaque la premiére, d'une frappe enroulée  qui vient la frapper verticalement au milieu du corps, la tranchant presque en deux et lui ouvrant l'abdomen d'une blessure assez large pour y passer mes deux bras.

L'autre me mord encore, déchiquetant la maille qui protège mon mollet pour y plonger ses mandibules tranchantes.

Faisant volter mon sabre je le rattrape point vers le bas, juste au dessus de son crane, et je l'abats sèchement. Perforant la tête du monstre de cinquante centimètres de bon acier et l'épinglant au sol jusqu'a ce qu'elle sèche de se tortiller et de gigoter pour mourir et disparaitre.

J'arrive sorcier ! je suis sur tes traces !

Combat:

TORA TORA TORA !

Je ne suis pas sur qu'aucune de ces bestioles soit munis d'oreilles, mais mon cri semble malgré tout les atteindre et les perturber. Deux nouveaux monstres font mouvement vers moi et je me rue sans ralentir à leur rencontre.

Mon lame se lève, et alors que je vais les atteindre, je l'abat sur le sol devant moi. Et alors que mon sabre touche le sol, la terre toute entière n'est plus qu'une peau de tambour qui résonne sous mes coups, projetant en l'air tout ce qui s'y trouve, faisant voler terre, cailloux, poussière, faisant chuter les monstres, brisant des pattes, tuant le monstre de métal...

C'est comme si la terre elle même répondait à mes commandements et se tenait a mes cotés pour abattre avec moi mes ennemis de toute la puissance de sa colère.

Je me sens comme un dieu de la guerre, Invincible et plein d'un mortel courroux.

Comment cette araignée peut'elle continuer à m'attaquer moi ? Ne voit'elle pas que ça ne sert a rien ? Qu'elle est déjà morte et que toutes ses tentatives sont aussi vaines que risible ?

La bête agonise mais lutte malgré tout, me griffant de ses pattes encore intact tout en me cliquetant un défi futile en agitant ses mandibules.

Et d'un coup de sabre je lui offre la mort qu'elle mérite. Frappant tel le bourreau, levant haut ma lame au dessus de ma tête dans la position de la grue pour l'abattre d'un coup aussi rapide que précis sur la jonction qui sert de cou au monstre. Séparant sa tête de son corps aussi nettement que le tranchoir d'une guillotine...

Que peuvent ses animaux contre moi ?

Combat:

Tout a mes réflexions et à la piste que je suis a vive allure, je suis complétement pris par surprise quand je tombe dans une embuscade.

Se laissant chuter d'un arbre à mon passage, une araignée me tombe directement sur la téte et s'empresse de tenter de me sectionner le cou en me mordant à pleines mandibules.

D'une main je réussis à lui bloquer la tête, puis à l'arracher en me couvrant de sang frais, la jetant à l'écart en me laissant une grave blessure à la gorge.

Utilisant mon arme à la façon peut orthodoxe d'une batte, je gifle l'air au passage, frappant l'araignée en vol du plat de ma lame, appréciant le bruit écœurant que fait ma lame en frappant son abdomen flasque et les craquements secs de ses pattes qui se brisent comme des brindilles pendant que je l'envoie rouler toute recroquevillée au sol.

ignorant le monstre de minerai qui m'ouvre l'arcade d'une pierre projeté d'une main ferme, je poursuis mon avantage en m'attaquant à l'araignée au sol, la pressant de toute parts et la frappant avant qu'elle ne bondisse à nouveau sur ses pattes en lui assenant un coup de sabre qui vient lui décorer la carapace d'une cicatrice supplémentaire.

Tentant péniblement de venir soutenir son alliée, le monstre de minerai m'allonge un coup de poing qui m'engourdit l'épaule un bref instant, pas assez pour m’empêcher de neutraliser l'araignée. Frappant comme l'éclair, ma lame devient fulgurance, accrochant les rayons du soleil pour aller fendre en deux le crane de l'araignée d'une frappe ciblée exécutée avec une habileté et une précision de grand maitre...

Hurlant ma victoire a la face du monde, je me tourne vers le monstre de minerai qui attend stoïquement sa mise à mort, bien trop lent pour faire de toute façon quoi que ce soit pour l’empêcher.

Et exécutant une nouvelle fois la frappe qui fait trembler la terre. Je le réduis à nouveau à un simple tas de gravats.

Combat:

Les groupes que je rattrape semblent de plus en plus rapprochés, probable que le sorcier se rapproche aussi. Probable aussi que si je le tue lui, toutes ses invocations retourneront à la poussière. Une solution bien plus pratique que les tuer tous un par un, ce qui commence à être fastidieux.

Une nouvelle fois une araignée et un monstre de métal se dressent en travers de ma route. Et je cours droit sur eux. Laissant ma lame trainer au sol derriére moi je ne la ramène que juste avant l’impact, frappant l'araignée d'une frappe rasante qui vient la soulever de terre et la projette à l'écart, m'offrant le temps de m'occuper du monstre.

Mon coup s'abat à ses pieds, y creusant un trou et dégageant une onde de choc qui pulvérise sa jambe, le faisant vaciller et tomber pendant que l'araignée qui se relève péniblement se retrouve constellée d'éclats de métaux qui lui percent plusieurs de ses petits yeux rouges.

Visiblement exemptés de toute notion de douleur, le monstre n’attache aucune importance à son membre manquant, et couché au sol il m'aggripe des deux mains une de mes jambes et entreprend de la serrer comme dans un étau. Une position qui le rend on ne peut plus vulnérable.

Je fais décrire a mon sabre une roue verticale juste devant moi. Une roue qui a son apogée prend une vitesse qui lui permet au sol de trancher net les deux mains accrochées à ma jambe, infligeant assez de dommage au monstre pour qu'il cesse de bouger.

Remis sur pied l'araignée revient à la charge me sautant dessus d'un peu trop loin elle manque d'élan et me rate, me flagellant le visage d'un coup de griffe la ou elle espérait probablement me tomber dessus pour me saisir la tête.

Sans lui laisser le temps d'attaquer a nouveau j'avance sur elle, la lardant d'un coup d'estoc qui vient lui perforer le crane juste au dessus des mandibules de sa bouche, avant de s'enfoncer de prés de cinquante centimètres dans son corps. La bête couine de douleur, je tourne ma lame dans la plaie d'un coup sec, augmentant la taille de la blessure. Et elle disparait.

Combat:

Le monstre suivant que je repère confirme mes suppositions, j'ai déjà combattu un de ceux la, et ils n'ont rien a voir avec les esprits minéraux les plus communs. Et si j'étais un sorcier, c'est clairement ceux la que je choisirai pour me constituer une escorte.

Je suis surement tout prés !

Mais en attendant, il faut commencer par se débarrasser de ceux la.

Frappant de haut en bas j'attaque l'araignée, lui écrasant mon sabre sur la tête et l'incrustant quasiment dans le sol sous la violence du coup, si elle n'est pas sonnée avec ça, je rends mon sabre. Et bondissant par dessus la bête je fais face au monstre de pierre et d'acier qui m'expédie immédiatement un caillou gros comme ma tête en pleine poitrine. Et je n'ai que le temps de le sabrer au visage en retour que déja l'araignée revient en renfort et que les deux monstres m'attaquent simultanément.

Tentant de les maintenir tous les deux face à moi je me décale, non sans contre attaquer à chaque fois que je le peux, tranchant au passage deux des pattes de l'araignée d'une riposte fulgurant avant d'encaisser une véritable grêle de coups.

Submergé par mes deux ennemis je ne rends qu'un coup pour deux que j'encaisse. L'araignée m'écorche la jambe d'un coup de patte, le monstre me brise quelques cotés d'un coup de poing. Ma vie chute, et même si je parviens a trancher la main du monstre en retour, l'instant est critique. Il faut rompre !

D'un bond je me dégage en poussant un hurlement de guerre, gagnant assez d'espace pour armer ma lame au dessus de ma tête et l'abattre pour fendre le sol. Ma lame percute l'épaule du monstre de minerai, le tranchant dans la longueur comme une hache de bucheron fait voler une buche en éclats. Et au moment ou le monstre tué net disparait, ma lame heurte le sol comme un obus, et l'onde de choc qui s'ensuit finti de réduire l'araignée en charpie.


Et maintenant sorcier ! Finissons en !

Combat:

HAII !
Meurs meurs humain !

Se tournant vers moi avec la vivacité d'un serpent à sonnette, le sorcier convoque d'un mot une boule de feu qui s'embrase dans sa main et qu'il me jette dessus. Mes vêtements prennent feu, ma cotte de maille chauffée au rouge me brule la peau...

Poussant un hurlement de défi, je me rue sur le sorcier avant qu'il ait le temps de préparer un nouveau maléfice. Frappant le minerai qui s'interpose pour protéger son maitre je le pulvérise en lui assenant mon coup le plus puissant. Mon sabre traversant le monstre pour aller frapper le sol, provoquant une véritable explosion de terre et de roche, tuant l'esprit tout en blessant l'homme rat.

Le sorcier tend sa paume embrasée vers moi, me brulant l'épaule et le bras et me laissant une chair à vif qui déjà se couvre de cloques...

D'un bond je virevolte, faisant décrire à ma lame un cercle complet pour accélérer son élan, sa vitesse, et augmenter sa force avant de frapper le chaman juste au dessus de l'oreille. Le cueillant comme une balle cueille un lapin et l'envoyant rouler au sol, a moitié assommé.

Et pendant qu'il tâtonne en cherchant a retrouver son équilibre pou se relever, je brandis ma lame et lui saute dessus, bien décidé a le fendre en deux pour en finir au plus vite. Et incapable de se redresser a temps, le chaman pointe sa main vers moi, et crache une gerbe de flammes dans ma direction.

Ma lame fend les flammes comme elle fend l'air, et pendant que l'attaque du sorcier ne me brule que les bras, mon sabre frappe la paume tendue vers moi, tranchant chair et os avec la même facilité et lui coupant le bras en deux jusqu'au coude.

Le sorcier hurle de douleur, incapable désormais de se reprendre assez pour me lancer un nouveau sort.

Et alors qu'il me lance un regard noir de haine et de mépris, ma lame s'abat, d'un coup de taille formidable qui le cueille au niveau du coup et envoie sa tête séparée de son corps voler a plusieurs mètres de la.

Combat: