C'était un jour comme un autre, il faisait beau, les oiseaux chantaient, tout était calme et paisib... Euh. Non. Il faisait moche, les nuages étaient de sorti, tout était sombre et déprimant. Hou Yi, s'apprêtant à sortir de la ville pour retourner dans un endroit plus éclaircit, fût abordé par une jeune femme quelque peu étrange.

S'il vous plait ! S'il vous plait ! Aidez moi ! Mon mari a été empoisonné par une veuve des bourbiers, ce matin. Il allait chercher des minerais pour son retour de voyage, et il est tombé dessus par inadvertance ! Il est toujours vivant, mais il respire mal, il est dans un état très critique. J'ai tout essayé ! Tout ! Aucune forme de médecine ne fonctionne, je ne sais plus quoi faire ! Ma dernière chance est de trouver une peau de sangsue pour essayer un remède de ma grand mère, mais je suis trop faible pour en trouver une ! Aidez-moi, s'il vous plait, et je vous récompenserai en retour, je vous le promet ! Allez m'en chercher une, une seule, et sauver mon mari d'une mort certaine !

Hmm... Je ne sais pas trop... OK ! Vous m'avez convaincuuuuuuuu ! Ne vous en faites pas ! Hou Sensei va aller dans cette jungle obscure et vous rapporter cette peau ! Car je suis une combattante, véritable samouraï au cœur pur et à la lame aiguisée. Et puis comme le disait mon vieil ancêtre, Buddah le sage ; "Celui qui attrape mouche avec baguettes, celui là peut tout faire". En avannnnnt ! Bougez pas d'ici, je ne serais pas longue ! BOUYAH

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Phouuuaaaaaaaaaaaaah ! Pinaise c'est dégueulasse ici ! Pourquoi j'suis venue ici, moi, j'suis pas un peu débile des fois ? Tin ! On m'envoie toujours dans les endroits les plus cacas. Le caca c'est pour quiiiii ? BHEN C'EST POUR MOI ! En plus c'est tout boueux ici. Plein de gadoue tout partout !

La jeune fille était partie en quête. AA première vue, c'était plutôt assez simple. Elle devait ramener une peau de sangsue des marécages. Le plus facile serait sans doute de la trouver, le plus difficile serait sans doute de la tuer. Surtout dans un environnement comme celui-ci. Elle n'aimait pas cet endroit, elle le détestait même. Le simple fait de sentir l'odeur des environs lui donnait envie de vomir ! Elle marchait, lentement mais sûrement, à le recherche de sa proie. Une fois en vue, elle n'en ferait qu'une bouchée, le plus vite possible, afin de repartir tout aussi rapidement !

Piiiiiiiiiiiinaise ! Tu vas te montrer, oui ? Saaaaloper... OH ! OH ! OOOOOOH ! Là ! Trouvéééééééééééé !

Le monstre ne mit pas longtemps à se montrer, sortant d'un bon des marécages nauséabonds. Une bête énorme ! Sortit tout droit des portes de l'enfer ! Un monstre terrible, capable de tenir tête au Kraken lui même ! Une énormité sans pareil qui pourrait ne faire qu'une bouchée des boss les plus dangereux du jeu...



Pshhwooooo ! C'est moi, Houuuuuu, bouuuuuuuh ! Ramène ta fraise espèce de larve visqueuse dégoûtante ! Vais te botter les fesses moi, tu vas voir !

La bestiole n'avait en réalité pas l'air dangereuse une seule seconde. Elle était lente, moche, puante, absolument rien à voir avec un bon gros monstre qui a la classe. La jeune fille ne se posa même pas de question et décocha une première flèche droit dans le corps de la petite sangsue. Celle-ci, criant de douleur, sauta une première fois sur Hou, qui esquiva d'une roulade. Elle sauta une seconde fois, mais une autre roulade suffit à éviter. Une seconde flèche décochée, le monstre se volatilisa, partant en fumée.

Pfeuuuh, trop facile cette petite crotte qui pue ! Pour qui tu m'as prise, toi, d'abord ? Nééééééh !

Combat:

Hou Yi avait récupéré ce qui lui fallait. Elle n'avait donc plus rien à faire ici et devait retrouver la jeune femme au plus vite, avant que son mari ne meurt. Courant à toute allure, elle retrouva le chemin de l'entrée de la ville et s'y précipita sans perdre une seule seconde. La jeune femme était là, elle l'attendrait au même endroit que tantôt.

Pfeuh. Pfeuh. Pfeuh. Tenez ! J'ai la peau que vous vouliez ! Dépêchez vous, maintenant ! Allez sauver votre mari ! C'est un travail d'équipe, un travail pour des héroïnes telles que nous ! Je vous passe le relais, le relais incommensurable de la vie qui fait tourner cette roue du temps ! Ne perdez pas de temps, allez-yyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyy !