Manchukuo.

Cette ville est quasiment à l'opposé de Samarkhande. Ici, pas question de magie. Tout y est mécanique, transport, mais surtout commerce. Ici, dans les ruelles de la fortunes où je me suis retrouvée un peu par hasard en me baladant, je me rends compte que tout peux s'acheter.

Et quand je dis tout, c'est vraiment tout.


A peine ai-je fais quelques pas que déjà les vendeurs tentent de m'attirer devant leurs échoppes en me proposant bijoux, grigri et autre gadget en tout genre donc je n'ai absolument aucune utilité. Alors au départ, je réponds poliment, d'un simple « Non, merci » en souriant un instant avant de détourner la tête. Mais a mesure que j'avance et que leur appels résonnent de toutes parts à mes oreilles, je finis pas les ignorer complètement et foncer droit devant moi tête baissée.

Non mais franchement, qu'est ce qui m'a pris de m'engouffrer la dedans ?
J'en sais rien. Et je regrette.

Alors j'essaye de tout cœur d'en sortir. Tentant d'abord de faire demi tour. Mais je me rends vite compte qu'en flânant comme je l'ai fait, je n'ai pas pris soin de regarder où j'allais et la vérité, c'est que je suis complètement paumée au milieu de ces vendeurs asiatiques.

Mais merde, qu'est ce que j'ai fait pour mériter ça encore ?

Et plus j'avance, plus je me perds. C'est à devenir dingue ! Et cette boutique de théière, je l'ai déjà vu j'en suis sûre ! Alors soit je tourne en rond, soit y'a les mêmes boutiques avec les mêmes types dispersés dans toutes ces ruelles ! Et je crois bien que c'est les deux.

Au désespoir, quand tu nous prends.

Énervée, je finis par m’asseoir sur le rebord d'une petite fontaine au milieu d'un croisement de rues. La, installée, je me masse les tempes et tente de me concentrer pour me remémorer un temps soit peu mon chemin.

Et finalement, a force d'essayer de me concentrer, je me rends finalement compte qu'il me manque un truc. Un truc super important : de la nourriture dans mon estomac. Oui, j'ai faim.

Et plutôt que de prendre mon sandwich déjà tout fait, je préfère augmenter un peu ma compétence cuisine en sortant directement les composants dont j'ai besoin soit 5 composants commun de Rang 1 et 2 rares de rang 1 aussi.

Puis, sortant mon petit couteau de cuisine, je le lève au dessus des composants et les tranches d'un geste net et précis pour les voir se changer un un magnifique petit sandwich typiquement français.

Rangeant mon couteau, j'attrape mon sandwich et mords voracement dedans.

Nous sommes presque prés à affronter Ronge Moelle. Mais si nos talents guerriers n'ont pas leur pareil, il nous manque un shugenja pour nous offrir la puissance des Kami. Il nous faut un mage et un soigneur capable de nous apporter son soutien pendant que nous découperons ce Nezumi. Et il faut le trouver rapidement car chaque jour passé voit la force de notre ennemi augmenter...

...Stop !

Avec Hou yi et Ichizaemon, nous arpentons le marché d'un bon pas depuis quelques heures et il nous faut bien reconnaître notre échec. Personne ici ne vend de composants venus des monstres des îles inexplorées. Ce qui, quelque part, se tient un peu. Après tout, inexplorées...

La, regardez !

Pas une boutique évidemment, nous sommes déjà passés ici au moins deux fois dans les dernières heures et même ici les boutiques n’apparaissent pas comme ça. Non, ce que je viens de repérer est bien plus intéressant qu'une banale boutique.

Bien plus rare et surprenant.

Cette fille. L’étrangère aux cheveux rouges, regardez ce qu'elle mange !

Un sandwich !

Et c'est elle qui l'a fabriqué !

Un sandwich. Le meilleur de la cuisine occidentale pour tout japonais qui se respecte. Et un met aussi inconnu qu’inaccessible dans la grande ville de Manchukuo.

Il faut aller lui parler.